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Solo

Laterna magica

Théo Ould a choisi d’intituler son album Laterna Magica, en jouant sur la métaphore de la lanterne magique chère à Marcel Proust: cet ancêtre des appareils de cinéma qui permettait dès la fin du XVIIe siècle de projeter des images peintes sur des plaques de verre grâce à la lumière des lampes à huile ou des bougies. L’album se présente comme un vitrail musical où chaque œuvre nous fait découvrir une facette de l’art de l’accordéon classique. Peut-être aussi de son interprète.

Laterna Magica est une ballade musicale à travers les siècles, de l’époque baroque à nos jours : avec des compositeurs, Régis Campo et Tomás Gubitsch, qui ont écrit directement pour l’instrument et spécialement pour Théo, mais aussi des interprétations d’œuvres du répertoire – que les possibilités techniques de l’accordéon permettent de restituer en respectant les partitions originales pour clavier, quasiment sans arrangement. Le musicien a choisi de mêler les époques, de passer de l’une à l’autre par affinité ou contraste plus que par une fade logique chronologique, créant ainsi une atmosphère unique et subtile.

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